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La maladie de Sachs de Winckler, Martin

de Winckler, Martin - Género: English
libro gratis La maladie de Sachs

Sinopsis

From Publishers Weekly


The original version of this immensely engaging, painstakingly composed journal about a provincial doctor who makes house calls was hailed in France upon its publication in 1997. Like the physician whose logbook it describes, Winckler, the nom de plume of French author Marc Zaffran, is a general practitioner who, according to the publisher, has chosen writing as his preferred method of helping sick people. Bruno Sachs, "single-minded, hypermoral, kind of jerky," sets out his shingle in the small French town of Play because it needs a doctor and his abiding ambition is to obey the Hippocratic Oath. The journal is made up of discrete chapters or vignettes written in the unassuming voices of his patients, mostly farmers and small tradespeople, employees and family members. Throughout, Sachs is referred to as "You," e.g., "You're a good guy and you're very clear, but I do think you ask some questions that are a little too personal." Sachs's "part-shrink part-father-confessor" manner wins the trust of his flock, whose litany of physical torments gradually plunges him into a paroxysm of grief and pity. He is especially sympathetic to the needs of women; he gives them abortions at the clinic, and eventually falls in love with his patient Pauline Kasser. Above all, Sachs is a good listener, and it is by this gift alone that he often comes to the heart of a patient's suffering. Sachs finds true love with Pauline, who in turn encourages him to heal through writing. There is no unifying, cohesive drama to the novel save in the personality of Sachs, but rather a series of deeply felt leitmotifs (smoothly translated with the American reader in mind). As Sachs opens himself to the inexorability of human misery, Winckler allows glimpses into the doctor's personal notebooks and confessions, thereby completing his affecting portrait of a fallible and saintly fellow tortured by his powerlessness to turn back death. (Oct.)

Copyright 2000 Reed Business Information, Inc.



From Library Journal


Bruno Sachs is a French country doctor, but don't mistake him for a Gallic Marcus Welby. This doc is a paradox: cynical but compassionate, emotional yet reserved, reassuring but troubled. His personality is revealed bit by bit in over 100 short chapters as related by his patients and associates. He cares deeply about them and a few close friends but seems remote and unfulfilled until he falls in love. The episodic structure seems choppy at first, but over time several subplots develop, and a variety of different patients are portrayed in some detail. This book is simultaneously a powerful critique of modern medicine by a former country doctor, a realistic romance, and a fascinating character study. Published as La Maladie de Sachs in 1997, this book was a French best seller and the winner of the Prix du Livre Inter. Highly recommended for both public and academic libraries.DJim Dwyer, California State Univ., Chico

Copyright 2000 Reed Business Information, Inc.


Reseñas Varias sobre este libro



J'avais oublié en achetant ce livre qu'il s'agissait d'un médecin de province vu par ses patients. Une sorte de vie mode d'emploi autour du cabinet d'attente, où les histoires individuelles finissent par se recouper. Cet angle d'attaque est intéressant par ce qu'il révèle de la vie d'un généraliste, ou plutôt ce qu'il imagine que les patients pensent de sa pratique, c'est une reflexivité un peu compliquée pour finalement décrire sa propre subjectivité de médecin. Toutefois, on s'en lasse, l'auteur aussi, et il y mêle des histoires amoureuses plus conventionnelles, pas mal de conventions aussi sur l'horreur des situations familiales, et un soupçon de machisme dans la description des femmes/mères/filles abusives, qu'il tente de compenser par une vision idéalisée de sa maitresse. Pas vraiment de vérité entre les deux, trop de clichés, dommage.roman5 s Romain789 44

Ce n’est un secret pour personne – ou presque –, Martin Winckler est un pseudonyme, peut-être même l’un des plus connus de la littérature contemporaine. Dans la vraie vie il se nomme Marc Zaffran et exerce, ou plutôt exerçait, la profession de médecin généraliste. Et c’est précisément ce livre qui est en rapport avec son métier qui l’a fait entrer en littérature par la grande porte et l’a rendu célèbre sous son nom d’emprunt. De quoi s’agit-il ? En fait il s’agit d’un roman inspiré de faits réels écrit pour donner l’illusion du réel. Tout ceci est un peu paradoxal et pas très clair – c’est le serpent qui se mord la queue –, mais c’est pourtant a peu près ça. Son objectif est de raconter le quotidien de ce que l’on appelle communément le médecin de campagne – en fait, plus prosaïquement, un médecin généraliste de petite ville ou de village.

C’est le procédé qui est original car il fait parler plusieurs voix et l’écriture ressemble à celle d’un journal. On a le point de vue des patients, de la secrétaire, bref de tout un tas de gens. Et cette polyphonie forme un tout cohérent, donne une représentation dont chaque angle de vue apporte un éclairage différent et complémentaire sur cet univers pas très réjouissant. Ce tout est une peinture déprimante de la profession et de ceux qui la fréquente avec ou sans bonnes raisons, plus ou moins fréquemment. Évidemment, au travers de ces fragments, on découvre le docteur Sachs et peu à peu sa vie privée qui constitue l’élément romanesque principal de ce livre. Ce procédé est tout de même fatiguant pour le lecteur qui est forcé de s’adapter en permanence à un point de vue différent. Le deuxième inconvénient est que Martin Winckler reprend – imite ou singe, c’est selon – dans son écriture la façon de parler de ses personnages et ça c’est encore plus fatiguant car pas toujours très réussi ni très crédible – je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai beaucoup de mal avec ce procédé, je me souviens avoir déjà évoqué ce problème très prégnant dans un livre qui n’a rien à voir La Horde du Contrevent.

Sur le fond c’est principalement le malheur et la bêtise des gens – les deux n’étant pas forcément liés – qui ressortent. Malgré l’artifice polyphonique, le rendu est malheureusement très convaincant. Décidément la médecine ça vous ébranle un homme, regardez ce qui est arrivé à Céline. J’ai démarré la lecture avec enthousiasme car la découverte de l’univers et de l’écriture est motivante. Puis je l’ai terminée à bout de souffle et déprimé par cet univers triste et sombre. C’était certainement le but recherché et si c’est le cas, c’est très réussi. Je ne pense pas lire les deux autres livres dont l’intrigue est antérieure à celle de ce livre et qui forment avec celui-ci une trilogie, La Vacation et Les Trois Médecins.

Également publié sur mon blog.roman3 s Justine86 6

This book is amazing !
It is the first time that for one book I needed 4 months. But it was really sweet and slow, it needed time to get in my head and then evaporate
I recommend it !!! a lot ;)2017-books to-buy2 s Berga&Laurel19 3

J'adore.
Voilà ce que devraient être les médecins...pas des machines à donner des médicaments...2 s Flaneurette44

I read this book many years ago and I remember I d it. What struck me though, was that I didn't believe the author as an author. I believed him as a doctor in possession of a good pen. I really warmed to the characters, and the vulnerability presented through the many portraits was touching, yet I was not convinced that the main aim was to write a strikingly good book about a medical practice. medicine read-long-time-ago1 Maria Thomarey528 60

???? ?? ?????? ?? ??????? ??? ?? ???????? . ???? ???????? ??? ??????? " ??????????? " . ????? ??? ??????? ??? ???? ?????? ??? ???????? ??? ???? ???????? ??? . ??????? ?????? ?? ??????? :? ??? ; . ? ??? ???? ??????? . . 1 Gribouille Lechat222 3

Au début, j'ai cru que je n'allais pas pouvoir le lire.
En effet, j'ai été très fortement déstabilisée et gênée par la forme de la narration.
Je m'explique : ce roman raconte le quotidien d'un médecin généraliste "de campagne", comme on dit, puisqu'il exerce dans un petit village, qui s'appelle Bruno Sachs.
Donc logiquement, je m'attendais à ce que ce soit le médecin qui parle.
Or, c'est tout le monde sauf le médecin.
Les chapitres sont très courts (d'une-demie page à 3 pages maximum), et chaque chapitre, c'est une personne différente : des patients principalement, mais aussi sa secrétaire, sa mère, sa femme de ménage, sa voisine, des commerçants du village, des confrères, des amis...
Mais ça encore, ce n'est pas le plus gênant.
Là où c'est très bizarre et où j'ai vraiment mis du temps à m'habituer, c'est que quand ils parlent du médecin, tous ces gens ne disent pas "il", mais "tu".
"Tu te lèves et me dis bonjour", "Tu me demandes de m'allonger", etc...
Et ceci, même quand ils le vouvoient quand ils lui parlent.
C'est-à-dire que dans les dialogues, ils le vouvoient, mais dans les passages narratifs, ils disent "tu" en parlant de lui.
C'est très perturbant, à la lecture, et j'ai bien cru que je n'arriverai pas à dépasser cela.
Et puis peu à peu je m'y suis faite, et quand on ne fait plus attention à cette originalité, c'est vraiment passionnant, et après, je n'arrivais plus à le lâcher.

Mais je persiste quand même à dire que ce "truc", de dire "tu" quand ils parlent du personnage principal, on aurait vraiment pu s'en passer. Le roman y aurait gagné en clarté et moi, je me serais sentie plus à l'aise, ma lecture aurait été plus aisée, plus fluide. Alors que là, j'étais constamment en train de faire un effort pour me rappeler que ce n'était pas le médecin qui parlait, et que quand je lisais "tu", c'est au contraire de lui qu'on parlait.

Surtout que par la suite, il y a des chapitres qui sont des morceaux de "carnets" qu'écrit le médecin lui-même, donc là la narration change à nouveau (mais heureusement la police du texte aussi), d'autres chapitres où les gens qui parlent de Sachs en disant "il", et le pompon, c'est que sa compagne (qu'il rencontre à un moment donné au cours du livre) dit "vous" en parlant de lui.

Vraiment, la construction de ce roman (qui est en fait un témoignage romancé) est très bizarre et il faut faire un effort pour l'accepter.


Mais mis à part ça, ce livre était excellent et j'ai adoré ce médecin : non seulement il est bon, mais il est extrêmement humain, et je pense qu'on voudrait tous en avoir un comme ça. C'est un médecin "à l'ancienne", comme on en avait avant que les docteurs ne se déplacent plus ni la nuit ni les week-ends (donc jusqu'au début des années 1990, je pense), à l'époque où on n'était pas obligé d'attendre d'être à l'article de la mort pour faire le 15 et que le SAMU se déplace - éventuellement, s'ils ne vous envoient pas balader.

C'est un médecin qui a compris que son rôle ne s'arrêtait pas à poser un diagnostic et prescrire des médicaments, mais qu'il consistait parfois juste en écouter, tenir une main, rassurer, et calmer la douleur. Un médecin qui a également compris que souvent, très souvent, même, les maladies physiques de ses patients n'étaient que le reflet de leur mal-être, et qu'ils avaient autant besoin qu'on soigne leur âme que leur corps.

Ce genre de médecin comme on n'en fait plus, on pouvait aller le voir pour presque tout : il pouvait aussi bien vous faire des points de suture qu'un frotis vaginal ou un électrocardiogramme. Il ne vous envoyait voir un spécialiste que s'il y avait un problème sérieux, ou pour des examens plus poussés.

Ses consultations étaient extrêmement variées, et on ne s'ennuie jamais à la lecture de ce livre.

Par ailleurs, la galerie de personnages qui parcourent ce livre est aussi haute en couleur que criante de réalisme. Que ce soit dans leur description physique, dans leur façon de s'exprimer ou dans le rendu de leurs petites manies, on a l'impression de les voir prendre vie sous nos yeux et à force, de les connaître. Les portraits qui se dessinent au fil des pages les rendent touchants et attachants, malgré leurs côté parfois agaçants.

Enfin, malgré un côté sombre certain - à la limite du désespoir, parfois -, et ses doutes sur son métier, ce médecin dégage une telle humanité, une telle chaleur, un tel intérêt pour ses patients, qu'il m'a énormément touchée.

En conclusion, je dirai donc que malgré ses défauts de forme (qui n'empêchent pas le style d'être très bon), ce livre mérite vraiment le détour et je ne peux que le recommander à tous ceux que ce sujet intéresse. Car au-delà de ce quotidien de médecin généraliste, c'est à une vraie réflexion sur la Médecine en général qu'il nous invite, et j'ai adoré également cet aspect-là. Pierre-Alexandre Bigel6 3

"La principale différence entre un médecin et Dieu, c'est que Dieu ne se prend pas pour un médecin."
Si ce trait d'esprit, opportunément glissé dans le roman de Martin Winckler, en dit long sur le regard que l'auteur porte sur certains de ses confrères, il ne saurait convenir pour résumer la personnalité de l'énigmatique Bruno Sachs.

Lorsque ce dernier, médecin de campagne, ne reçoit pas des patients de tous âges dans son cabinet, il arpente les routes du canton à la rencontre de "ses" malades. À la différence de nombre de ses pairs, le docteur Sachs parle peu. Au contraire : il écoute ses patients. Il devient patient lui-même, partageant un café avec ses interlocuteurs, prenant le temps de les laisser dérouler le fil de leur histoire. Le point de vue employé dans ce roman n'est pas celui du médecin, mais de ses malades. Ici réside l'originalité du texte. Le héros n'a pas droit à la parole ; il est raconté par les autres.

Cela tombe bien : les "autres" personnages de ce roman choral sont aussi nombreux qu'attachants. Ils sont, pour la plupart, des patients du docteur Sachs. L'on voit ainsi défiler une foultitude d'hommes et de femmes qui souffrent, parfois en silence, parfois à voix haute, parfois par procuration pour d'autres. Il y a le vieil homme diagnostiqué d'un cancer du larynx, la jeune fille mélancolique oppressée par une mère tyrannique ou encore la mère de famille choisissant, envers et contre tout, de garder son fils auprès d'elle, même si ce dernier est infirme. Au fil de ses consultations, le docteur Sachs fait le tour de cette vaste comédie humaine, apaisant les colères, soulageant les douleurs et regrettant, malgré tout, de ne pouvoir soigner tout le monde. Et quand cet étonnant médecin de campagne bénéficie d'un - rare - temps libre, il écrit. Il écrit parce qu'il lui semble impératif de se souvenir de tous ces êtres, de tous ces visages, de toutes ces douleurs. Même si la mémoire du docteur flanche, même si son entreprise d'écriture revient parfois, selon ses propres mots, à "mesurer la perte".

La force de ce roman est d'initier les néophytes à l'univers de la médecine, sans prétention ni langage codé. Son autre qualité est de nous présenter un personnage, Bruno Sachs, qui reste un homme avant d'être un "Docteur". Que cache l'impassibilité du docteur Sachs ? Qu'y-a-t-il derrière la force tranquille du médecin ? Des inquiétudes, des colères, des questions, bref, un être humain. Un être humain qui peut se tromper, s'interroger, tergiverser, tomber malade - ou amoureux, parfois les deux...

La Maladie de Sachs, c'est l'histoire d'un personnage hybride, mi-homme mi-divinité silencieuse. Une figure qui incarne le savoir et la sagesse lorsqu'elle enfile sa blouse, mais qui, en présence de ses proches, laisse place à un être délicat, sensible et tourmenté. Un personnage qui, à mesure que les pages défilent, dévoile ses secrets avec une ardeur croissante. Un personnage que le lecteur, qu'il soit averti ou inexpérimenté, prendra goût à découvrir et à décrypter.

Alors, pour ceux qui ne connaissent ni Bruno Sachs ni Martin Winckler, filez : c'est l'heure de la consultation ! charlie medusa390 805


Ce livre parle à chacun de ses lecteurs individuellement, à tous en même temps, mais surtout à son personnage central, le docteur Sachs, qui a trente-six ans, des cheveux qui ont toujours l'air d'avoir besoin d'un shampooing, une bienveillance sans limites et un côté un peu taciturne.



A chaque chapitre, c'est une nouvelle voix qui s'adresse à lui, le tutoie, l'interpelle, le supplie ou l'interroge. Il y les patients très malades, ceux qui croient l'être, ceux qui croient venir pour une raison mais s'avèrent être motivés par autre chose, ceux qui souffrent de douleurs fantômes, ceux qui viennent parler. Il y a sa voisine, sa secrétaire médicale, cette personne anonyme dans la salle d'attente que l'on a tous croisée à un moment ou à un autre dans sa vie, une vieille femme qui n'a d'autre maladie que celle de se croire malade, un collègue qui ne le comprend que la moitié du temps.



Tous apprécient les principes du docteur, la façon dont il prend le temps nécessaire pour chacun, dont il les considère comme des patients et non pas comme des clients, et le fait qu'il préférera toujours soigner plutôt que traiter qui que ce soit. Mais peu ont conscience de la complexité des conflits qui le troublent : ses idéaux de médecins contre la réalité d'une corporation plutôt consciente de ses propres intérêts que de ceux de sa patientèle, sa satisfaction professionnelle contre ses frustrations personnelles.


Sachs est aussi torturé qu'il est réfléchi dans son métier, et c'est ce décalage qu'illustrent ces 650 pages d'une intelligence rare. On atteint des sommets en termes d'incarnation : réussir à incarner plus d'une centaine de personnages différents - à la première personne, et en l'espace de quelques pages à peine à chaque fois - relève de la prouesse littéraire. A chaque nouveau chapitre, c'est avec un intérêt renouvelé que le lecteur cerne au fil des réflexions le personnage auquel il se trouve confronté. Vieux ronchon, jeune idéaliste, malade chronique ou néophyte du jargon médical, parent débordé ou veuf isolé, tous reflètent des questionnements universels sur la maladie, la mort, ce qui compte dans l'existence ou du moins ce qui devrait compter, tous donnent aussi à voir la vie d'un petit village, la réalité des déserts médicaux.


C'est un roman splendide, dense, que l'on découvre par petits bouts pour bien en savourer la richesse et la diversité. On ne peut que comprendre, au vu de la diversité des modes de narration, des formats, des personnages et des thématiques, pourquoi ce roman paru il y a 20 ans déjà demeure une référence, un de ces ouvrages que l'on se recommande avec ferveur au bouche-à-oreille et qui a fait un passage sur la table de chevet d'un grand nombre de lecteurs. On ne peut que saluer la sensibilité incroyable d'un écrivain indéniablement présent à travers la pertinence de son raisonnement, mais qui sait s'effacer pour laisser toute leur place à ses personnages, et la flexibilité de sa plume, qui se prête aussi bien aux soliloques sans queue ni tête de ceux qui commencent un peu à perdre la tête qu'aux raisonnements scientifiques ou aux plaintes les plus déconstruites.



Je ne saurais trop que vous recommander ce petit pavé, qui illustre d'une façon aussi unique que mémorable le sens du mot "humanité", ainsi que celle d'un autre roman de l'auteur que j'ai relu récemment et qui m'a une nouvelle fois profondément marquée, Le Choeur des Femmes, avec de nouveaux personnages incroyablement vrais et touchants, de nouvelles histoires toutes simples et tellement justes, de nouveaux propos nécessaires et brûlants d'actualité sur ce qu'est la médecine, ce qu'elle devrait être, ce qu'elle pourrait être. favorites Helena Vl?ková2 Read

I reckon that this book can't be described as sets of stars out of five. This book is something you need to grasp on a whole different level. I would recommend young and starting medical students to read this novel before they start their professional career, as it provides raw insight into some parts of the doctor's life.

About the story:
This story is about small village doctor, his life and struggles. The build-up is very slow at first, but the characters grow on you and by the time you are nearly finishing, you feel with them, you sympathise, and feel grief when they do. I personally had a hard time liking Dr Bruno Sachs from start. He seemed taciturn, somehow reserved and not that much sympathetic as I would imagine. His notes throughout the book are raw, no sugarcoating the truth about the unpleasantries of other people's illnesses or his profession whatsoever. But at the very end I understood his motives and his character that I even cried few times. I disagreed with the autor at some points, but that is not preventing me from absorbing this book thoroughly. Martin Winckler is and forever will be a practitioner, if not by a profession anymore, then in hearts of the readers and people, he treated while still practising. I will keep this book in mind as will I slowly become one of ,them'. Julie2

J'ai trouvé Winckler très juste, comme toujours, dans sa capacité à faire parler les autres et à extraire le médecin des lumières. Redonner la parole aux patient.e.s, aux soigné.e.s, à leurs peurs et leurs troubles, c'est juste et ça fait du bien, d'être humanisé.e.s… Tout comme ça doit faire du bien de remettre les soignant.e.s à leur place et leur statut d'humains.
On s'égare parfois dans des considérations misogynes hélas, même si les personnages féminins sont montrés dans une grande variété de caractères, elles sont quand même souvent mesquines voire veules, surtout décrites du point de vue des hommes (ce qui explique, sans doute). Quand elles ne le sont pas elles sont souvent perdues, sans but. Pas toutes évidemment, mais c'est le sentiment qui me reste immédiatement après la fin de cette lecture. Enfin, voilà, il faut lire Le Choeur des femmes pour contrebalancer ! Madame Hey 6

J’ai beaucoup aimé ce livre mais j’avoue être quelques peu perplexe,
Martin Winckler est un des médecins ayant participé à la libération des violences gynécologiques et obstétricales, pourquoi ne pas avoir choisi d’aborder ce récit d’une manière plus engagée dans la lutte des droits des femmes ? La romance que Bruno Sachs a avec une femme est tellement caricaturale…
En revanche, manière dont le roman est écrit m’a tous de suite plu, j’ai aimé cette polyphonie, j’ai aimé les brides de ses journaux relatant de la misère d’une monde médicale, j’ai aimé se livre parce que justement je ne sais quoi en penser. This entire review has been hidden because of spoilers.Show full review Lux175 28

Une (grosse) lecture en demi-teinte. J'ai même fait une longue pause après le premier tiers, pour finalement dévorer le reste. Les passages sur le Dr Sachs ne sont pas ceux qui m'ont le plus plu, mais j'ai été absorbée par les histoires racontées à côté : la vie de village, les amitiés, les secrets de famille. Les patients deviennent des personnages récurrents et on a envie de connaître la suite/fin de leur vie. Sans cela, je n'aurais peut-être pas fini les 600 et quelques pages car le not all doctors finit par fatiguer. Valérie312

Franchement bien. Un médecin de campagne vu par ses patients, sa secrétaire et parfois des proches. De temps en temps le regard s’inverse et c’est lui qui parle. Une vie au quotidien, des malades, d’autres qui le sont moins, d’autres qui ont envie de parler. Bref un extrait d’humanité.
Je recommande ! Sophie390 13

Sans surprise, j’ai beaucoup aimé ce livre. Le style narratif était très surprenant de prime à bord mais c’était particulier et intéressant de découvrir un personnage en le regardant uniquement à travers les yeux des autres. Marc Hasson8

La lecture a été très agréable et j’ai été pris par le récit ainsi que par le procédé utilisé par l’auteur. toutefois, j’en garde un souvenir perplexe en raison du nombre de personnages féminins dépeint comme étant malveillantes.
Agoaye Martin571 7

Ni passionnant ni ennuyeux.
Chroniques d'un médecin humain et doué dans ce qu'il fait.
Il y a néanmoins quelques longueurs. Caroline Thorley123

Enjoyed this. Full of a great variety of characters. I d the main character, Dr Sachs - it would be nice to have such a caring doctor. I got a lot of medical vocab. in French from this book. Rick Lionheart37

Journal d’un médecin de campagne M.17

Au début ce style de récits en 2e personne sont un peu ennuyeux, mais je trouve qu'on s'y habitue. La deuxième moitié est vraiment bien. Padstravel1 review1 follower

Maravillosamente escrito. Lo he leido sólo en francés, así que no puedo opinar acerca de la traducción, en todo caso, supongo que será más que recomendable (que no así el precio que tiene...27 euracos en castellano, comparados con los 8 en francés).
Cuenta la historia de un médico de un pueblo, visto a través de la descripción que hacen sus pacientes. Hay momentos alegres, duros, tristes, desternillantes, asombrosos, rutinarios...Es la realidad de una consulta, que muchas veces da la sensación de que todo lo que ha hecho Martin Winckler es poner un magnetófono en la sala.
Probablemente lo hiciera en el proceso de escribir el libro, porque él estudio medicina y la ejerció en ese ambiente. Este libro fue su manera de escribir un diario de sus pacientes, de romper un secreto profesional, cuya descarga era necesaria o bien, volverse loco.
Ann15

Surprising compelling and unusual book. Written by a general practice physician who practiced in a rural/small village part of France. Presumably the book draws much from his own experience as a Dr./author. The book is a sort of mosaic made up of short bits from many different narrators including his patients, office manager, old friends, colleagues, nosy neighbors, etc. An unusual look into one doctor's practice of medicine and the people whose lives touch on his. I think it's pretty darn amazing novel. Takes some work to track the different threads from different narrators. Some of it is repetitive in that there are many descriptions of going to see him from different patient's perspectives. Oddly, I found it to be a real page-turner.

Rachel595 10

This is a bit of an experimental novel the story (such as it is) told from the viewpoints of everyone who meets the central character. Actually it took so long to develop that I nearly didn't bother finishing it. It does have a certain charm however there was a deep misogynist streak that I found very unpleasant.france Rachel Baker162 5

Quel beau livre. Les diverses perspectives créent un portrait complexe du médecin de campagne, et à mon avis plus juste de la profession. Surtout les attentes qu'on a des médecins et comment on est souvent déçu par la médecine. Après tout, il n'est pas possible de tout guérir. Mais il est toujours possible de soigner. Alberto M17 1 follower

Libro trovato per caso, si è rivelato una lietissima sorpresa. Come stile lo paragonerei a "La vita: istruzioni per l'uso": stessa narrazione "esterna" fintamente distaccata, stessa trama che va a comporsi, frammento dopo frammento, man mano che le situazioni sono descritte dai diversi punti di vista. Ottimo poi il finale. Mary Goodnight198 10

La vie d'un médecin de campagne, racontée à plusieurs voix (ses proches, ses patients, lui-même). Criant de vérité (j'ai cru lire une biographie de mon père, lui même médecin de campagne). Le "préquel", "Les trois médecins", est lui aussi excellent. mlle-cassis237 9

Une collection de saynètes comme Winckler sait si bien les faire. J'en ai sauté quelques unes sans états d'âme (notamment celles impliquant l'amoureuse du personnage principal, euh, juste vomitives de mièvrerie et de bons sentiments).

Mon dernier Winckler, je pense. Delphine275 22

Un roman extraordinaire, à ne pas rater MaelleMaud765

Audio book (feuilleton France Culture). Prenant mais aussi un peu négatif voire déprimant à la fin... Winnielou154 3

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